La paralysie cérébrale est la déficience motrice la plus courante chez l’enfant. Elle concerne en moyenne 1,85 sur 1000 naissances – c’est à dire 17 millions de personnes dans le monde, et environ 1200 personnes au Grand-Duché de Luxembourg.
Ce handicap résulte de lésions irréversibles survenues sur le cerveau du fœtus ou du nourrisson, dues à la destruction de certaines cellules du cerveau en développement, et que l’on ne sait pas encore réparer.
Ces lésions provoquent un ensemble de troubles du mouvement ou de la posture, souvent accompagnés de difficultés cognitives ou sensorielles, qui durent toute la vie.
Les causes sont principalement les cas d’infection ou de maladie pendant la grossesse, de grande prématurité ou d’accouchement difficile, ou encore de maladie pendant les premiers mois de la vie de l’enfant.
Pour chaque personne touchée, la nature et l’importance des troubles dépend des zones du cerveau affectées, de l’étendue des lésions et du moment de survenue de ces lésions.
« Paralysie cérébrale », ou « cerebral palsy » en anglais, est le terme utilisé internationalement pour désigner cet ensemble de troubles. Il regroupe l’infirmité motrice cérébrale (ou IMC) et le polyhandicap :
- L’infirmité motrice cérébrale désigne des troubles moteurs prédominants, parfois accompagnés de troubles sensoriels, mais sans déficience intellectuelle ;
- Le polyhandicap désigne les formes les plus sévères d’atteintes motrices et sensorielles, généralement associées à des déficiences intellectuelles.
Source : www.fondationparalysiecerebrale.org